Ce qui nous rend malades - les 3 dynamiques (2ème partie)
Voici une petite vidéo très intéressante à propos de la transmission de certains traumatismes graves (maltraitance, viol, inceste) que nous retrouvons de génération en génération ; nous l'observons en constellations, particulièrement chez les femmes et la science en retroue l'empreinte au niveau de l'ADN sur 3 générations. La bonne nouvelle, c'est que cela est modifiable par un travail thérapeutique.
http://artdevivresain.over-blog.com/article-adn-modifiable-103426063.html
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Les 3 dynamiques
· Je te suis dans la maladie, la mort, l’échec
Cette dynamique prend racine dans l’attachement que nous portons à notre système d’origine : notre père, notre mère, un frère, une sœur. Si l’un de ces membres meurt précocement (maladie, suicide, accident), un amour aveugle, inconditionnel et archaïque conduit une personne (souvent un plus jeune) à suivre le mort.
Cet amour est un lien profond d’attachement que tisse toute personne qui naît dans une famille et qui a besoin d’assurer son droit d’appartenance au clan, quitte à le payer de son existence, de sa santé. Suivre un parent, une sœur, un frère dans la mort devient une preuve d’amour pour un petit enfant qui fonctionne avec la pensée magique.
Pour dénouer ce lien qui enchaîne et perpétue le déséquilibre dans un système, la personne est amenée à en prendre conscience en faisant face à celui ou celle qu’elle veut rejoindre. Elle doit le regarder dans les yeux, sans bouger, et lui dire « je te suis dans la mort ». Cela va sortir la personne de sa transe hypnotique car elle va voir que le parent n’est absolument pas d’accord avec une telle décision.
Cela lui permettra de se différencier du mort et de réaliser qu’appartenir ne signifie pas partager le même destin. Elle verra que prendre le destin d’une personne l’ampute de ses forces, de ses responsabilités, de sa dignité. Elle verra qu’au lieu de restaurer l’ordre de son clan, elle accroit la souffrance. Au lieu d’arrêter un incident, elle lui donne de la persistance. Appartenir prend alors un nouveau sens ; appartenir devient un lien où chacun vit sa propre destinée, dans le respect du destin d’autrui, aussi douloureux soit-il.
(à suivre)
Christiane Perreau