Créer le cadre d'une constellation (3ème partie)

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Voici la troisième partie...



Le cœur du travail = constellations ou placements
 
Nous sommes ainsi prêts pour le premier placement ; j’invite chacun à rester centré et c’est dans cette qualité de présence que la personne qui se sent dans l’énergie de clarifier son système
familial vient alors s’asseoir à ma droite. C’est un placement qui donne la priorité au constellant ; il est au centre, responsable de son histoire. Le faciliteur est  là, comme un passeur de gué, offrant un espace supplémentaire de présence, de conscience, de sécurité pour aller observer quelque chose qui jusqu’ici a été nié, refoulé.  C’est le faciliteur qui est responsable du déroulement du placement.
 
Si la personne a une demande claire, nous passons de suite à l’interview :

  • quelles sont les personnes qui constituent son système actuel et d’origine ?
  • quels événements majeurs ont marqué l’histoire de cette famille ?

Il s’agit alors de cerner les incidents les plus traumatiques, sources de dysfonctionnements en rapport avec la demande du client. Il s’agit de percevoir là où il y a le plus de charges émotionnelles et c’est pour cela qu’il est important que le client reste très au contact de ses ressentis et s’exprime à partir de cet espace. Cela donne de la force, de l’énergie à sa demande et au placement.
 
Si la demande n’est pas tout à fait évidente, nous prenons un temps pour mettre à jour ce qui serait important de clarifier. Je pose des questions afin de discerner les nœuds du réseau familial les plus accessibles maintenant. C’est ainsi que certaines personnes évoquent des faits qu’elles avaient oubliés, occultés ou considéraient sans importance ; et ce “sans importance” peut être une arrière grand mère morte en couches, le besoin de réparer quelque chose pour son père, une fausse couche. Confondus à un incident, une histoire, nous n’avons plus de discernement et ne conscientisons pas que, ce qui nous paraît être en ordre, est un désordre. Mais en permettant au client d’arrêter son attention sur ces thèmes, la voix se modifie, la peau change de couleur et une émotion se montre. C’est le moment de proposer au client d’aller regarder cela, avec son accord.
 
Il arrive aussi que les demandes se précisent au fil des constellations et des temps d’échanges. Des thèmes s’imposent suite à une constellation (encore appelée placement) qui trouble, bouscule, montre quelque chose qui n’avait pas été soupçonné jusque-là. C’est la puissance d’un travail de groupe. Ce qui était dans le pré-conscient vient à la conscience. Plus le sujet est vif, plus la demande est concise, plus le placement sera clair et puissant.
 
Ensuite le constellant est invité à choisir des représentants à qui il demande leur accord ; ce n’est pas une obligation d’accepter une représentation ; savoir dire non fait aussi partie du jeu.  C’est le faciliteur qui décide sur quel système travailler (l’actuel si la question concerne la vie présente ou celui d’origine si la demande fait appel au passé) et les personnes qui seront placées.
 
Une fois leur accord donné, les représentants viennent près de nous, par ordre de préséance, d’abord les anciens et enfin les enfants. Il est important que chacun sache bien qui il représente et il est utile de le rappeler afin d’éviter toute confusion. Nous désignons les représentants par leur fonction : le père, la mère, le premier enfant, l’enfant avorté, le premier partenaire. Nous ne nous référons pas aux prénoms qui compliqueraient le suivi.
 
Et quand nous interrogeons les représentants, nous demandons : que ressent le père ? que ressent  l’enfant ?  Nous ne nous adressons pas à l’identité habituelle qui porte tel ou tel prénom, mais bien au représentant de la mère ou du premier du système en question ; cela permet au représentant de rester conscient qu’il est momentanément identifié à une personne, pour le temps d’un placement. Et cela lui rappelle qu’il est distinct de ce « rôle ».
 
Pour avoir une image claire, j’aime bien limiter les représentants : cela met en évidence les liens distordus et les directions à explorer. Ensuite nous introduisons d’autres représentants de manière à cerner les limites de l’intrication. Par exemple, l’enfant, sa mère et son père nourricier. De suite nous voyons que la mère s’interpose entre eux deux ; ensuite nous placerons le père biologique de l’enfant et observons l’impact sur les représentants. En avançant ainsi, les images sont claires et le constellant peut facilement intégrer les étapes ; il accède à la compréhension de ce pour quoi il est venu.
 
Le client et sa demande restent toujours en ligne de mire : comment réagit-il ? Quel sens cela a-t-il pour lui ?  Est-il désorienté ? Observe-t-il ce qui se passe ? Ou reste-t-il indifférent ? Est-il en retrait ou bloqué dans ses images mentales, ses mécanismes habituels  ? A-t-il une émotion importante ?
 
Auquel cas je lui donne du temps, c’est-à-dire de l’espace pour qu’il puisse s’exprimer, tout en veillant qu’il ne dramatise pas ; en effet s’il ferme les yeux, perd contact avec le déroulement du placement, nous risquons qu’il soit à nouveau contrôlé par son scénario habituel. Or, le faciliteur est aussi là pour l’aider à reprendre du pouvoir sur son histoire, ce qui ne veut pas dire résister ou refouler, mais être attentif et présent à la réalité qui se déroule ici et maintenant, devant ses yeux. Je mets tout en œuvre pour que le client reste avec moi, qu’il comprenne les actions effectuées et ne s’en coupe pas ; ce serait le laisser faire ce qu’il a souvent fait pour éviter la souffrance et survivre.
 
Je ponctue certaines actions d’un bref apport théorique, toujours dans l’objectif que le client et les participants comprennent ce qui se passe. Cette intervention  qui est comme une mini-parenthèse facilite une étape . Par exemple, dans les expériences de mouvement interrompu, étayer le processus en indiquant que le petit enfant est paniqué face à la perte de l’être aimé et se trouve confronté à la mort dans de tels incidents va favoriser l’intégration. Je rappelle qu’il est normal que des émotions négatives, des résistances émergent lorsqu’un traumatisme est restauré. Les personnes se trouvent soulagées, comprises, accueillies là où elles n’ont pu l’être dans leur enfance et l’atmosphère devient plus léger, fluide. Cela donne de l’espace à la personne qui sent qu’elle a tout le temps pour explorer ce qui vient et qu’elle sera soutenue dans son processus de conscientisation.
 


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Partage de C.
Après le stage de constellations familiales

Retour week end "constellations familiales" animé par Christiane .....

J'en reviens trés "chamboulée"car ....REVEILLÉE ! Je suis "sur le cul " de ce qui a émergé de mes 2 constellations, surtout de cette prise de CONSCIENCE de là où j'étais restée BLOQUÉE, dans la NON VIE, d'ou les "non envies" persistantes depuis le décés de P. ! Qu'ai-je vécu depuis ces 3 dernières années  ? si ce n'est de SUBIR MA VIE et de ....laisser faire sans la moindre résistance ou si peu ... comme si TOUT ce que je subissais était quelque part NORMAL...juste !  
(........)
C'est rien que de dire QUEL GACHIS ! Bref je suis bien obligée de repartir de là où j'en suis aujourd'hui.....et d'accepter ....toutes ces PERTES, de ...faire avec et de reprendre MA vie en main
!
(.......)
Cependant à l'issue de ce week end je sais mieux ce qui "était à l'oeuvre" chez moi.
Et maintenant? Non, je ne me sens pas et n'éprouve pas la "pensée magique" que ....désormais "tout est réglé"; je sais que ce chemin de RENAISSANCE sera long et encore douloureux pour m'apaiser vraiment !


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Rappel des dates de stages à venir


S'éveiller à sa Vraie Nature et apaiser son histoire

Du 30 août au 4 septembre : - 6 jours résidentiels à St Amand Montrond entre Bourges et Montluçon avec Christiane Perreau
 
 

Prendre Père et Mère
Restauration du mouvement interrompu

Du 7 juillet au 13 juillet - 7 jours résidentiels à St Amand Montrond avec Brigitte Asselineau et Christiane Perreau


Pour plus de détails adressez moi un courriel en mettant dans objet : stage





 



















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