Constellations Familiales, chemin de réconciliation

Publié le par Christiane Perreau

Chères lectrices, chers lecteurs,

 

Voilà 10 ans je publiais mes premiers articles pour faire découvrir une méthode innovante, « les Constellations Familiales », encore peu connue en France mais qui se révélait être un puissant processus pour permettre à une personne d’évoluer vers  son propre épanouissement, en ayant des liens harmonieux avec sa famille qui devient une force et non une entrave.

 

10 ans déjà !!! où j’ai eu l’occasion d’accompagner de nombreuses personnes vers plus de légèreté et plus de plaisir à exister. J’ai évolué dans ma pratique, mes compréhensions et j’ai introduit dans les stages d’une semaine des exercices spirituels, comme l’Éveil à sa vraie nature et la clarification du mental. Ainsi je me sens alignée avec qui je suis, avec ce qui me tient le plus à cœur, faisant de ce travail un chemin de réconciliation où chacun peut retrouver son propre élan vital, ses propres ressources et même la Conscience de qui il est en Essence.

 

Pour fêter ses 10 ans, j’ai envie de partager mes points de vue actuels sur les constellations familiales, l’attachement, la clarification, voire l’Éveil...

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Bonne lecture

 

 

 

Les constellations familiales,

Chemin de réconciliation

 

 

Les constellations familiales sont nées sous l’impulsion de Bert Hellinger, un thérapeute  allemand qui a été influencé, entre autres, par les thérapies familiales, nées dans les années 6O, de l’insuffisance  de la psychologie,  de la psychanalyse, de la psychiatrie ; ces dernières s’intéressaient essentiellement à l’individu et non aux interactions de la personne dans le groupe où elle évolue.

 

Les thérapies familiales ont alors adopté un point de vue holistique, une pensée systémique, mettant en évidence l’influence du groupe sur les comportements d’une personne. La maladie est alors apparue comme le symptôme d’un malaise dans une famille, « mal-à-dit ».

 

Ces thérapies ont mis en évidence que les ruptures de communication engendrent des ruptures de compréhension et d’affinité. Nous aimons être proches des personnes que nous comprenons et qui nous comprennent. Mais, il est difficile d’être proches quand nous nous sentons rejetés, abandonnés, incompris, en désaccord, quand un père est alcoolique, violent ou même lorsqu’une mère est surprotectrice. Ces blessures sont d’autant plus douloureuses et tenaces quand elles prennent racines dans le vécu de nos aïeux. Elles révèlent alors un désordre profond qui a une influence dévastatrice sur les personnes du système en question.

 

Observer les relations qu’ont les individus entre eux, c’est prendre en considération un système qui répond à des lois fondamentales dont la première est de survivre. Tout individu qui arrive dans un système va faire en sorte de s’y intégrer, à fortiori un petit enfant. Sans appartenance et sans attachement à une famille, le bébé est en danger et ne pourra pas survivre. Sans survie, il n’y a pas de vie possible ; comment exister, réaliser ses rêves sans survie.  Comme le disait Henri Laborit, « La seule raison d’être d’un être, c’est d’être.

C’est-à-dire, de maintenir sa structure. C’est de se maintenir en vie. »

 

La famille répond à cette loi : rechercher constamment un équilibre pour se maintenir en vie, entre le monde intérieur (émotions, sensations, pulsions) et le monde extérieur (notamment les pressions du système familial avec ses incidents traumatiques et leur poids de refoulement, d’inconscience). Cet équilibre appelé aussi homéostasie ne peut être que si tous les membres, vivants ou morts, sont présents dans la conscience familiale. Si quelqu’un en est exclu, pour quelque motif que ce soit (mort prématurée, violence, alcool, handicap, différences religieuses, sexuelles, politiques), il y aura un désordre qui appellera une compensation : un descendant représentera l’exclu, en s’identifiant à son destin, à ses émotions, ses comportements, ses maladies. Ce qui engendrera encore plus de chaos.

 

Comme beaucoup d’auteurs, j’ai pensé que les tentatives de réparer le système étaient mues par  un sentiment d’amour, un amour certes aveugle et inconscient, emprunt de pensée magique, de naïveté du petit enfant. Aujourd’hui j’émets l’hypothèse que la personne qui prend le destin d’un autre est essentiellement déterminée par une question de survie ; elle sacrifie son propre destin sous la contrainte du groupe pour qu’elle et son clan survivent.  Elle a besoin d’assurer son appartenance à un clan et son attachement à une personne.

 

Les constellations familiales rendent visible ce qui est invisible : les exclus, ceux qui ont été oubliés, refoulés, ignorés. Elles rendent visibles nos images mentales, les représentations que nous avons de notre famille.Elles révèlent les ruptures de communication entre les personnes, mettant en évidence les schémas familiaux qui se répètent de génération en génération. Par exemple, les ruptures entre les filles et leurs mères qui se répètent depuis des générations, l’absence des pères, les morts violentes.

 

Le fait de prendre conscience de notre propre histoire, s’insérant dans quelque chose de plus grand, donne un point de vue élargi et une compréhension holistique. Changer sa façon de considérer son histoire, c’est le début d’une guérison. C’est la voie de la réconciliation, de l’apaisement avec nous-mêmes et notre généalogie.

 

En intégrant l’histoire et la souffrance d’une personne, nous lui rendons sa place. Au lieu d’être bannie par le refoulement de la conscience familiale, elle est ré-intégrée dans l’arbre dont elle est issue. Ce qui était séparé, s’unifie. Ce qui était inconscient est transmuté en conscience. Ce qui était figé retrouve l’élan à vivre. Ce qui était chaotique retrouve un ordre fondamental, salutaire à l’ensemble du groupe. Ce qui rendait malade devient source de guérison.

 

Que faisons-nous dans un stage de constellations familiales ?

Nous permettons à une personne de communiquer avec son système. Et pour cela la personne et son clan sont représentés par un groupe (les stagiaires) dont quelques membres acceptent de prendre, le temps de la constellation, la place d’un père, d’un enfant mort, d’une personne qui nous a fait souffrir. Ainsi en accueillant tout ce qui est, en intégrant « le mal », la personne se sent entière, la Conscience morcelée retrouve le chemin de l’Unité et c’est peut être cela le chemin de l’Amour, celui qui est non-conditionné.

 

Christiane Perreau

 

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Rappel du Stage

 « Guérir l’enfant blessé »

20 au 25  avril 2015

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