Suite et fin des règles de facilitation

Publié le par Christiane Perreau

Nouveau stage JUILLET semaine du 14 juillet


Veuillez noter qu’un stage consacré à l’Éveil à sa Vraie Nature et les constellations est en cours de préparation ; il devrait avoir lieu dans la semaine 29. Les dates définitives et le programme paraitront prochainement.

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Voici la suite et fin des règles de facilitation. Je vous souhaite bonne lecture et bonne compréhension.


4.  Diriger la séance et en être pleinement responsable ; c’est indiquer à l’observateur les zones sur lesquelles il doit mettre son attention, ce qu’il doit observer. Bien entendu, en début de séance, un accord entre le faciliteur et l’observateur a été pris au sujet du thème à travailler. Quand un constellant fait une demande, le faciliteur identifie une zone chargée et va l’explorer avec l’accord de la personne. Parfois cette direction de travail est différente de la demande de la personne (elle venait pour explorer sa lignée paternelle et à l’interview les liens avec la mère se révèlent être prioritaires). Sans son accord et sans son intérêt, le processus ne pourrait fonctionner car son attention resterait captée par autre chose, sa demande d’origine. Une bonne communication, de la compréhension et du temps permettront de susciter son intérêt et d’obtenir son accord. Il n’est pas question de lui imposer quoi que ce soit ni de la submerger.

 

5.   Comprendre la personne : nous savons spontanément quand nous sommes compris ou pas par une personne. Et quand un observateur ne se sent pas compris, il va se sentir seul, abandonné et risque de ne plus vouloir communiquer. Il sera certainement contrarié et le faciliteur devra rétablir la relation avant de continuer. Dans le cas où ce dernier ne comprend pas ce que dit l’observateur, il est primordial qu’il prenne responsabilité pour sa non compréhension et qu’il invite la personne à communiquer en lui disant ce qu’il n’a pas bien compris. Il est aussi important de ne pas couper la parole d’une personne qui ose exprimer sa confusion, tente de se clarifier, de se faire comprendre.

 

6.   Être intéressé par les propos de la personne : le faciliteur ou l’accompagnant doit être « transparent », neutre ; il doit oublier son cas personnel pour que l’observateur puisse garder son attention sur le sujet qu’il explore. Plus une personne se sent écoutée, plus il lui sera facile de s’exprimer même à propos de sujets qu’elle n’a pas pu dire jusqu’ici.

 

7.   Avoir pour intention première d’aider la personne : nous sommes des êtres et nos intentions sont très perceptibles, surtout par un observateur qui développe sa sensibilité ; si notre intention d’aide vient après celle d’assurer notre survie ou de valoriser nos compétences, le travail perdra de sa puissance.

 

8.   Veillez à ce que la personne soit dans une bonne forme physique ; il est important que le corps prenne un minimum d’attention. Si la personne est fatiguée, n’a pas assez mangé ou dormi, si elle a pris certains médicaments, elle aura des difficultés à diriger son attention, à la maintenir sur des zones chargées émotionnellement. Plus la fatigue est grande, plus une séance doit être légère, courte afin que la personne puisse garder un bon niveau de conscience et ne s’épuise pas. ce n’est pas le moment d’explorer des zones difficiles à confronter.

 

9.   Créer un espace et un temps propices au travail : un endroit silencieux préservé de tout dérangement extérieur est idéal. Par exemple, répondre à une communication téléphonique durant une séance est des plus perturbants pour un observateur ou toute personne qui reçoit un soin : il se sent lâché, pas digne d’importance et l’alliance avec son accompagnant risque d’être endommagée. De même il est fondamental que ni l’observateur ni le faciliteur aient des préoccupations de temps. En métapsychologie, une séance s’arrête lorsque la personne a un soulagement, une compréhension nouvelle. Cette séance peut donc durer 1 H 30, 2 H, être ponctuée d’une pause puis être reprise. Une personne qui fait face à un deuil, un inceste, un grave accident a besoin de temps et d’espace pour contacter la charge douloureuse et se sentir en totale sécurité à le faire. Si elle sait que son temps est limité, ses systèmes automatiques de refoulement continueront à la protéger et elle ne pourra pas avoir accès à la totalité de l’incident, aux inconnus qui la maintiennent dans la douleur.

 

10.   Rester prévisible afin de ne pas surprendre la personne ; un faciliteur qui quitte brusquement la séance ou change les instructions, le programme va inquiéter l’observateur ; celui qui est aidé a besoin de sécurité, de stabilité, de fiabilité ce qui lui permet d’être totalement disponible à son processus de clarification

 

11.   Avoir l’accord de la personne : décider d’un travail de clarification, de développement personnel, de constellation doit impérativement répondre à l’intention de la personne. On ne fait pas une constellation par curiosité ni une séance de clarification parce que son conjoint aimerait bien que l’on change….. la personne doit être impliquée dans sa démarche pour elle-même et par elle-même. Et cette personne doit être en accord total avec ce qui est examiné ; si elle n’a plus d’intérêt pour le sujet –même si celui-ci est épineux- il est inutile de l’aborder ; il est difficile de mobiliser notre attention pour quelque chose qui ne nous intéresse pas. Pour apprendre quelque chose y compris de notre histoire, le moteur principal doit être l’intérêt. Et nous ne pouvons forcer une personne à faire quelque chose qui ne s’aligne pas avec ses motivations. C’est parce qu’elle a déjà reçu suffisamment de contraintes qu’elle est en souffrance.

 

12.   Maintenir  l’attention de l’observateur sur le sujet qu’il examine : lui apporter des commentaires, un point de vue personnel, des validations ou des désapprobations, avoir des réactions émotionnelles (que ce soit un rire exagéré ou au mauvais moment ou des larmes), vont  détourner son attention et rompre le climat de sécurité. Un faciliteur est là pour permettre à une personne d’enlever des informations, des émotions qui l’encombrent et pour cela il a besoin de toute l’attention dont il dispose ; toute action qui va à l’encontre de cet objectif nuit à l’intention d’aide.

 

 

13.  Permettre à une personne d’avoir du soulagement et des compréhension qui changent la vision de « son monde » : il est fondamental de permettre à une personne de terminer une séance sur un succès –expression d’une émotion jusqu’ici bloquée, désidentification d’avec un parent, prise de conscience inédite, présence accrue, émotion positive-. Ce qui nous fait souffrir, ce sont des cycles non terminés parce que nous n’avons pas pu y faire face et avons bloqué l’expérience. En la complétant, nous allons décharger des émotions négatives, prendre conscience de croyances limitantes et ainsi libérer des unités d’attention. C’est la responsabilité du faciliteur de mettre fin à la séance quand il constate de tels indices  et que la personne manifeste un ton émotionnel plus léger qu’en début de travail.

 


Ainsi vous avez l’ensemble de ces règles simples mais pas toujours évidentes à appliquer mais qui donnent un cadre de sécurité tant au faciliteur qu’à l’observateur. Elles sont efficaces pour aider chacun à améliorer ses relations personnelles et professionnelles.


Vous pouvez m’adresser vos questions, réflexions, commentaires si vous avez envie de partager vos expériences que ce soit en tant qu’accompagné qu’accompagnant. Je me permettrai de les publier sauf si vous me donnez un avis contraire. Utilisez l’adresse suivante :

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 Christiane Perreau

 

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