Le grand palais de la Conscience - Osho, Bhagwan Shree Rajneesh

Publié le par Christiane Perreau

 

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Voici un texte d'Osho que j'affectionne particulièrement et qui nous rappelle l'importance d'intégrer nos réalités, nos contenus de conscience pour retrouver le chemin de l'UN. Et pour intégrer, nous devons mettre notre attention sur ce qui est là, l'observer, sans jugement, sans résistance, sans déni. Juste observer ce qui ne demande qu'à être vu  afin de ré-intégrer la Conscience que nous sommes. Cela s'appelle aussi faire face à ce qui est ou bien confronter ce qui est, c’est à dire les réalités auxquelles nous donnons vie en leur donnant de l’attention, et cela souvent de façon inconsciente, automatique.


C'est la seule voie qui nous permettent d'aller au-delà des conflits, de la souffrance, du morcellement, de la désintégration. Elle passe par une communication intime avec nos réalités, nos douleurs, nos traumatismes qui sont autant de cycles non achevés qui absorbent peu à peu notre force vitale, notre capital d'attention, d'intention, de Présence.


Une constellation met particulièrement ce processus en évidence. Une personne vient avec quelque chose qu'elle ne voudrait pas avoir, un malaise, un conflit avec ses parents, une maladie ; sa capacité à faire face au problème va permettre de rétablir un équilibre pour elle-même et son système ; souvent cet équilibre amène une impression d'unité, la personne se sentant entière d'avoir pu prendre avec elle des parties d'elle-même ou de son système que jusqu'ici elle refoulait, rejetait. Cela ne change souvent rien aux faits comme le dit Osho. Mais ce qui change ce sont nos façons de voir, "notre réalité psychologique". Et c'est la source fondamentalie de tout changement, de tout retour vers l'UN.


CP 

 


Texte de Osho

 

La première étape vers la félicité est d’être UN. Etre UN, c’est être dans la félicité, être plusieurs, c’est être en enfer. Donc, quelle que soit la réalité vécue, accepter-la. Vous ne pouvez rien faire en la niant.  En la niant, vous créez le problème et le problème devient plus complexe ; il était simple.

Une chose fondamentale à se rappeler : seule la communion avec la souffrance psychologique ouvre la porte de la libération et de la transcendance – seule la communion avec la souffrance psychologique. Tout ce qui est douloureux doit être accepté : un dialogue doit être créé avec lui. C’est vous, il n’y a aucun autre moyen d’aller au-delà, le seul moyen est de l’absorber.

Et ceci a un potentiel énorme. La colère est de l’énergie, la peur est de l’énergie, ainsi que la lâcheté. Tout ce qui vous arrive possède une grande inertie, une grande quantité d’énergie est cachée à l’intérieur. Une fois que vous l’avez acceptée, cette énergie devient vôtre. Vous devenez plus fort, vous devenez plus large, vous commencez à devenir plus spacieux. Alors, votre monde intérieur devient plus grand.

Seul un laisser être permissif ou une acceptation complète marque sa fin. La souffrance psychologique finit uniquement lorsqu’on l’accepte dans sa totalité. La souffrance psychologique n’existe pas simplement à cause de la présence d’un stimulus ou d’une réalité nommée “ douloureuse ”. La souffrance est plutôt produite par l’interprétation des faits ou de la réalité qui produit la tendance à éviter ou à résister aux faits.

Essayez de comprendre cela : la souffrance psychologique est votre propre création. La lâcheté n’est pas douloureuse – simplement votre idée que la lâcheté est mauvaise, votre interprétation qu’elle ne devrait pas être là.

Ce n’est que quand le mental recule devant un fait ou une réalité qu’il y a souffrance. Vous reculez devant les faits de la lâcheté, de la peur, de la colère et de la tristesse. Ne reculez pas. Reculer devant un fait crée de la souffrance. La souffrance psychologique fait partie, est un morceau, du processus de fuite et de résistance. La souffrance n’est inhérente à aucun ressenti, mais s’élève uniquement après que l’intention de le rejeter est apparue. Au moment où vous décidez de rejeter quelque chose, la souffrance apparaît.

Ce qui est, quel qu’il soit, est, que vous l’acceptiez ou pas. Votre acceptation ou rejet n’y change rien. Ce qui est, est. Si vous l’acceptez, vous avez de la joie qui apparaît en vous, si vous le rejetez, vous avez de la souffrance. Mais la réalité reste la même. Vous pouvez avoir de la souffrance, de la souffrance psychologique : c’est votre création parce que vous n’étiez pas capable d’accepter et d’absorber quelque chose qui survenait. Vous avez rejeté la vérité ; en  la rejetant, vous êtes devenu un prisonnier. La vérité libère, mais vous la rejetez. C’est pourquoi vous avez des chaînes. Rejetez la vérité et vous resterez de plus en plus prisonniers.

La vérité reste ; cela n’y change rien que vous la rejetiez ou l’acceptiez. Cela ne change pas les faits, cela change votre réalité psychologique. Et il y a deux

possibilités : soit la souffrance, soit la joie, soit  la maladie, soit la santé. Si vous la rejetez, il y aura maladie, inconfort, parce que vous arrachez un morceau de votre

être ; cela laissera des blessures et des cicatrices en vous. Si vous acceptez, il y aura de la célébration, de la santé et de la complétude.

 

 

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