Apporter du changement
Réaliser son plein potentiel et s'éveiller à sa vraie nature
Vivre en santé avec un équilibre physique et psychologique
Y a t’il quelque chose de plus important que cela ?
Bonjour,
Début 2012 je vous ai annoncé mon intention de prendre une année sabbatique afin de travailler plus intensément à la dissolution de mes ombres, à la compréhension des lois qui régissent nos états de conscience et du chemin qui conduit à la réalisation de sa Vraie Nature. Le pas est franchi... Cette année est l'opportunité de pratiquer intensément la voie spirituelle que j'ai choisie déjà depuis 10 ans avec l'intention d'aller encore plus aux causes de ce qui fait obstacle à ma réalisation. Cette voie est un présent qui conduit à la Présence.
On nous avait annoncé la fin du monde... Les bouddhistes nous disent que la réalité que nous voyons, percevons et prenons pour vraie n’est qu’illusion = maya ; notre passé, notre futur ne sont que des états transitoires qu’expérimentent la Vacuité, la Conscience que nous sommes mais qui oublie qu’elle est le Créateur de ces expériences à qui elle donne vie par identification ; elle se prend pour ces apparences, ce corps, ce mental, ces émotions, ces histoires. Et si c’était à ce monde-là, celui des illusions que nous devrions mettre fin, mourir ? Ce monde des illusions fait de souffrances, d’ignorance, d’inconscience qui nous piège et nos enferme dans une prison dont les barreaux sont nos propres considérations !
Comment œuvrer à la régénération du monde si ce n’est en commençant pas notre propre monde, celui que nous avons bâti à l'intérieur de nous alors que nous étions des petits enfants sans discernement mais totalement ouverts aux perceptions, les nôtres, celles de papa, maman, celles de notre système familial ?
Face à des incidents douloureux (abandon, rejet, perte d’un père, éloignement d’une mère, mort d’un frère), ce petit enfant a expérimenté des émotions qu’il ne pouvait gérer seul, qu’il ne pouvait nommer ou exprimer.
Il a dû refouler sa tristesse, son désarroi, ses peurs, enterrer sa rage, sa haine, oublier sa honte, son dégoût. Il s’est blindé d’une cuirasse et a érigé ses lois, celles de son monde, dans la souffrance et la réaction. Ainsi il a donné vie à des croyances, des décisions, des intentions qu’il érige en vérités, conditionnant ainsi son devenir. D’un être au potentiel infini, il s’est enfermé dans des limites étroites qu’il entretient inconsciemment et qui sont causes sur son existence.
la névrose est une réduction du moi
en tant que personne consciente
Viktor Frankl
Et cela persiste tant que l’adulte qu’il est devenu ne révise pas ses “vérités” qui ne sont en fait que des réalités transitoires. Pour cela il lui faudra prendre conscience des transes qui l’emprisonnent. C’est ainsi qu’il pourra sortir de l’état émotionnel du petit enfant dans lequel il est resté bloqué et gagner en maturité. Le corps grandit, l’intellect se développe mais l’émotionnel reste immature dans la majorité des cas suite aux blessures non intégrées. En apparence nous pouvons voir un adulte, dans les faits, c’est un petit enfant qui est coincé dans des émotions négatives comme peur, chagrin, colère, haine. Sa fréquence existentielle est réglée sur le ton “apathie”, par exemple et il vit des expériences alignées sur cette vibration.
Nous percevons le monde, celui qui nous entoure, celui des autres à partir de notre monde, celui que nous avons construit pour survivre aux traumatismes expérimentés ; et notre monde nous fait voir et nous fait vivre toujours les mêmes choses. En fait je projette dans le monde extérieur mon monde intérieur.
Les conflits que nous voyons actuellement dans le monde ne sont-ils pas à l’image de nos conflits non résolus ?!
Maintenant imaginez que vous ayez bâti votre existence sur “je réussis à échouer, j’ai une explosion dans la tête, je dois sauver papa, je vais mourir à la place de grand mère, je vais payer pour ma petite sœur handicapée, la vie n’est que tristesse, aimer, c’est mourir”.... Nous sommes tous remplis de ce genre d’indications, accompagnées des émotions qui leur ont donné naissance ; ce sont les lois de notre monde et elles déterminent nos choix, à notre insu. Notre vision du monde est ainsi continuellement déformée par ces croyances bloquantes. Et notre Vraie Nature qui est Conscience, Amour, Paix est masquée par notre fausse personnalité, celle née du chaos.
Ces décisions inconscientes et invisibles orientent notre attention, nos intentions, nos perceptions depuis leur création. Certes elles nous ont permis de survivre ; sans elles, nous serions déjà morts, nous le voyons bien dans la restauration du mouvement interrompu où le petit est dans une telle détresse qu’il pourrait en mourir. Elles nous ont aussi permis de nous sentir appartenir à notre système familial, à notre groupe, à notre pays et constituent un contrat de fidélité assurant notre survie. Le petit enfant ne peut pas survivre seul !
Une constellation est une fin de quelque chose, c’est comme mourir à un point de vue rétréci, c’est sortir d’une prison ; et c’est une formidable opportunité de renaître à des possibles plus larges. Soudain nous découvrons qu’il y a d’autres stratégies que nous ne pouvions même pas entrevoir tellement nous étions fixés dans nos lois. Nous découvrons que si nous faisons face au chaos, aux douleurs, l’amour que nous exprimions sous forme de croyances limitantes s’exprime simplement par des liens positifs où il y a communication, compréhension, affinité.
Un petit enfant n’a guère de choix. Il est soumis à la pression de son système familial, social, religieux, politique. Et pour survivre, il adopte ce qu’il reçoit. Parfois il se révolte mais cela reste une réaction qui fait qu’il n’est toujours pas libre.
Mais adultes, nous avons le choix de changer ou de rester avec nos fardeaux, nos incapacités, nos limitations. Mourir à une croyance invisible, une identification inconsciente est souvent un challenge qui va bouleverser les points de repères de la personne qui peut éprouver un grand vide, une inquiétude. Mais le gain est au bout de ce chemin : plus de bien être, plus d’attention disponible, plus d’affinité pour soi même et les autres. Et peut être la satisfaction d’avoir grandi, d’avoir réduit le niveau d’inconscience personnel, familial et collectif....
Alors ne serait-il pas sage d’entreprendre, avant la mort du corps, un chemin qui permette de mourir aux vieilles blessures, aux ressentiments, aux peines, aux identités rigides !?
C’est ce que j’ai envie de faire ou plutôt d’approfondir pour moi-même ; et j’ose espérer que cela me permettra d’accompagner quelques personnes qui partagent cette sagesse, celle de devenir plus conscientes, plus aptes à créer des relations heureuses, une existence riche et harmonieuse, tout en étant centré dans sa Vraie Nature ?
La folie est de toujours se comporter de la même façon
et de s’attendre à un résultat différent
Albert Einstein
(suite pratique à venir)
Christiane Perreau