2ème partie du mouvement interrompu

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Bonjour,

Vous avez été plusieurs à me signaler que vous n'aviez pu ouvrir cet article et je vous en remercie. je n'ai pas d'explication et ai demandé à l'hébergeur du blog la raison de ce problème.

En attendant vous pouvez aller directement sur le blog où l'article est bien en ligne et lisible.

Je profite de ce message pour remercier les personnes ayant mis des commentaires et notamment des appréciations suite à la parution des derniers articles. votre intérêt suscite le mien et attise ma propre curiosité.

Je vous joins un texte envoyé par Hélène Blouin qui fait partie de la bilbiographie qu'elle diffuse auprès de ses élèves dans ses cours ESPERE. Si vous avez des textes qui vous ont marqués et qui traitent des constellations ou des thèmes abordés dans ce blog, je les publierai avec plaisir.

Amicalement

Christiane Perreau







D'Anne Ancelin Schützenberger
Aïe, mes aïeux!

Desclée de Brouwer. (bib. Univ).

 «Nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous avons parfois, curieusement, à «payer les dettes» du passé de nos aïeux. C'est une sorte de «loyauté invisible» qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux. Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant  les liens complexes qui se sont tissés dans  notre famille».(Page couverture).

Le problème se pose pour les descendants, car le traumatisme transmis est bien plus fort que le traumatisme reçu, comme on vient de le découvrir récemment par le dosage du cortisol, dont le taux est quatre fois plus fort chez les descendants que chez les traumatisés. Ainsi les enfants des survivants de l'holocauste souffrent trois fois plus de syndromes post-traumatiques que leurs parents qui ont souffert dans le réel et y ont fait face (p.114).

Au fond, c'est toujours, depuis la naissance, le problème de couper le cordon ombilical, la différenciation de Soi avec l'Autre (la mère, la famille), le «défusionnement» que l'on doit poursuivre, difficilement le plus souvent, pour acquérir, dans cette longue filiation qui nous est transmise, notre propre identité. Il s'agit là de maturité, de devenir adulte(p. 114).

On peut arriver à différencier l'amour familial, le respect, la loyauté familiale, d'avec l'identification à l'autre, au point de vivre la vie de l'autre ou de mourir comme lui. Cela se déclenche souvent quand on pointe le syndrome d'anniversaire (p. 153).

On peut améliorer la situation en recadrant autrement, en changeant le «script de vie», de maladie et de mort, de poly-accident, ou d'échec, en script positif; la personne pourra devenir un sujet et vivre ses choix pour enfin vivre (p.152).




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