L'identification consciente - Claude Portais
De l'identification automatique à l'identification consciente
Un petit enfant s’identifie automatiquement à tout ce qui est. Il épouse toute manifestation sans jugement
et il a beaucoup de liberté en tant qu’être, mais en tant qu’humain, il est plutôt restreint. Dans l'ensemble, il n’est pas vraiment conscient qu’il est identifié à papa, maman et tout le reste..... (mais il y est... Cela est sûr !).
Un petit enfant s’identifie automatiquement à tout ce qui est. Il épouse toute manifestation sans jugement
et il a beaucoup de liberté en tant qu’être, mais en tant qu’humain, il est plutôt restreint. Dans l'ensemble, il n’est pas vraiment conscient qu’il est identifié à papa, maman et tout le reste..... (mais il y est... Cela est sûr !).
Et c’est grâce à cette identification et par l’identification qu’il apprend tellement de choses en si peu de temps. L'identification est l’assimilation des réalités par expérience directe. C’est très puissant. L’identification s’appelle aussi l’empathie.
Quand nous grandissons, nous n'arrivons plus à nous identifier aussi facilement et la raison en est très simple. À force de nous identifier sans conscience et aussi de résister à des situations indésirables, à de la confusion, donc à des créations, incidents non assimilés, nous passons doucement du niveau de l’Être au niveau de l’avoir. Nous devenons un humain par identification automatique aux masses virtuelles (mental) et aux masses physiques (corps).
En principe, nous continuons toujours à nous identifier à ce que nous aimons, mais d’une façon assez inconsciente. Et nous continuons à résister à ce que nous n’aimons pas, toujours plus au moins inconsciemment.
Retrouver cette aptitude dans ce domaine, c’est retrouver la capacité à s'identifier à ce qui EST, sans jugement de bon ou mauvais. Il faut donc avoir retrouvé l’aptitude à être PRÉSENT, l’aptitude à être dans l’attention neutre et l’aptitude à faire l’expérience de ce qui est, en ressentant l’essence des choses. L’essence des “choses” n’est pas l’émotion (trop grossière) mais l’impression, beaucoup plus subtile.
Bien évidemment, si j’ai l’aptitude à m'identifier à tout ce qui EST... et donc devenir réellement ce qui EST... ce qui veut dire être, ce que je crois être ou ce que je décide d’être... il me faut aussi l’aptitude à me différencier (me dés-identifier) de tout ce que je ne souhaite pas être ou de tout ce que je ne suis pas, c’est le jeu de l’existence.
S'identifier, c’est créer et expérimenter la réalité. Se dissocier et se différencier de la réalité c’est dé-créer, c’est cesser certains jeux, stopper certaines expériences, c’est le lâcher-prise, c’est le non faire, et c’est aussi ce qu’ont peut nommer “intégration”.
Ressentir les impressions
Ressentir les impressions (ou ressentir les émotions) indique que nous sommes identifiés aux réalités, nous sommes devenus un peu ou beaucoup cette réalité que nous ressentons. Un Être étant la Vie a la capacité à ressentir. Il le fait d’une façon optimum en s’identifiant et en ressentant les impressions qui sont contenues dans la création. Les impressions sont l’essence des réalités.
Comment un Être fait-il pour s’identifier ?
Un Être vivant est constitué d’Espace (la Vacuité dont parle les Bouddhistes), il lui est donc facile de pénétrer toute chose et d’en ressentir les impressions. Mais si je suis au niveau du mental, si je pense et que je suis déjà identifié à mes idées, mes croyances, mes images mentales... je ne peux pas vraiment m’identifier facilement à quelque chose de nouveau parce que le mental n’est pas constitué d’espace comme l’Être, le mental “est une chose”. Et une chose ne peut pas pénétrer une autre chose.
Bien évidemment, pour vivre une existence optimum je me dois de redevenir sensible comme un petit enfant ou comme un poète ou tout simplement comme un Être divin. Cette sensibilité pourra être utilisée pour l’intuition ou la télépathie.
Le monde des impressions est un monde oublié de la plupart des humains. Retrouver cette sensibilité c’est avoir une nouvelle lecture de soi, des autres et de la nature. C’est le chemin pour aller au-delà de l’illusion du monde (la Maya) et découvrir la substance véritable de la réalité (les impressions).
Par identification je deviens UN avec l’autre ou plus exactement, j’épouse la réalité de l’autre et je peux devenir “l’objet de mon amour”. C’est peut être cela que nous nous désignons du mot “amour”.
Commentaire de Christiane
Les constellations nous montrent combien nous nous sommes identifiés inconsciemment, aveuglément à nos parents, notre clan, mus par le désir d'assurer notre survie qui dépend de notre besoin d'appartenir au système dont nous tentons, par tous les moyens, de préserver l'équilibre.
Les constellations nous montrent aussi que toute personne a la capacité à s'identifier consciemment en acceptant une place de représentant. le représentant est pour le temps de la constellation "vide", espace disponible à la réception d'informations provenant du système. il épouse comme le dit Claude Portais la réalité d'un autre, qu'il soit mort ou vivant, et ensuite, quitte cette réalité, délibérément. Il sait que cela ne lui appartient pas, ayant la capacité à discerner, ce que n'a pas un petit enfant qui se fond dans le monde et ne distingue pas l'autre de lui.
Ainsi les constellations offrent la possibilité à toute personne de s'entraîner à s'identifier et se désidentifier, à atteindre et se retirer d'une situation, d'une réalité. Tous les exercices sur la présence, l'attention permettent aussi de retrouver cette aptitude fondamentale qui permet de vivre notre existence avec plus de fluidité, de compréhension, de compassion pour soi et les autres.
Quand nous grandissons, nous n'arrivons plus à nous identifier aussi facilement et la raison en est très simple. À force de nous identifier sans conscience et aussi de résister à des situations indésirables, à de la confusion, donc à des créations, incidents non assimilés, nous passons doucement du niveau de l’Être au niveau de l’avoir. Nous devenons un humain par identification automatique aux masses virtuelles (mental) et aux masses physiques (corps).
En principe, nous continuons toujours à nous identifier à ce que nous aimons, mais d’une façon assez inconsciente. Et nous continuons à résister à ce que nous n’aimons pas, toujours plus au moins inconsciemment.
Retrouver cette aptitude dans ce domaine, c’est retrouver la capacité à s'identifier à ce qui EST, sans jugement de bon ou mauvais. Il faut donc avoir retrouvé l’aptitude à être PRÉSENT, l’aptitude à être dans l’attention neutre et l’aptitude à faire l’expérience de ce qui est, en ressentant l’essence des choses. L’essence des “choses” n’est pas l’émotion (trop grossière) mais l’impression, beaucoup plus subtile.
Bien évidemment, si j’ai l’aptitude à m'identifier à tout ce qui EST... et donc devenir réellement ce qui EST... ce qui veut dire être, ce que je crois être ou ce que je décide d’être... il me faut aussi l’aptitude à me différencier (me dés-identifier) de tout ce que je ne souhaite pas être ou de tout ce que je ne suis pas, c’est le jeu de l’existence.
S'identifier, c’est créer et expérimenter la réalité. Se dissocier et se différencier de la réalité c’est dé-créer, c’est cesser certains jeux, stopper certaines expériences, c’est le lâcher-prise, c’est le non faire, et c’est aussi ce qu’ont peut nommer “intégration”.
Ressentir les impressions
Ressentir les impressions (ou ressentir les émotions) indique que nous sommes identifiés aux réalités, nous sommes devenus un peu ou beaucoup cette réalité que nous ressentons. Un Être étant la Vie a la capacité à ressentir. Il le fait d’une façon optimum en s’identifiant et en ressentant les impressions qui sont contenues dans la création. Les impressions sont l’essence des réalités.
Comment un Être fait-il pour s’identifier ?
Un Être vivant est constitué d’Espace (la Vacuité dont parle les Bouddhistes), il lui est donc facile de pénétrer toute chose et d’en ressentir les impressions. Mais si je suis au niveau du mental, si je pense et que je suis déjà identifié à mes idées, mes croyances, mes images mentales... je ne peux pas vraiment m’identifier facilement à quelque chose de nouveau parce que le mental n’est pas constitué d’espace comme l’Être, le mental “est une chose”. Et une chose ne peut pas pénétrer une autre chose.
Bien évidemment, pour vivre une existence optimum je me dois de redevenir sensible comme un petit enfant ou comme un poète ou tout simplement comme un Être divin. Cette sensibilité pourra être utilisée pour l’intuition ou la télépathie.
Le monde des impressions est un monde oublié de la plupart des humains. Retrouver cette sensibilité c’est avoir une nouvelle lecture de soi, des autres et de la nature. C’est le chemin pour aller au-delà de l’illusion du monde (la Maya) et découvrir la substance véritable de la réalité (les impressions).
Par identification je deviens UN avec l’autre ou plus exactement, j’épouse la réalité de l’autre et je peux devenir “l’objet de mon amour”. C’est peut être cela que nous nous désignons du mot “amour”.
Commentaire de Christiane
Les constellations nous montrent combien nous nous sommes identifiés inconsciemment, aveuglément à nos parents, notre clan, mus par le désir d'assurer notre survie qui dépend de notre besoin d'appartenir au système dont nous tentons, par tous les moyens, de préserver l'équilibre.
Les constellations nous montrent aussi que toute personne a la capacité à s'identifier consciemment en acceptant une place de représentant. le représentant est pour le temps de la constellation "vide", espace disponible à la réception d'informations provenant du système. il épouse comme le dit Claude Portais la réalité d'un autre, qu'il soit mort ou vivant, et ensuite, quitte cette réalité, délibérément. Il sait que cela ne lui appartient pas, ayant la capacité à discerner, ce que n'a pas un petit enfant qui se fond dans le monde et ne distingue pas l'autre de lui.
Ainsi les constellations offrent la possibilité à toute personne de s'entraîner à s'identifier et se désidentifier, à atteindre et se retirer d'une situation, d'une réalité. Tous les exercices sur la présence, l'attention permettent aussi de retrouver cette aptitude fondamentale qui permet de vivre notre existence avec plus de fluidité, de compréhension, de compassion pour soi et les autres.
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CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT
MERCREDI 22 OCTOBRE 2008 à TOURS à 20 H 30
PAS FACILE D'ÊTRE LE PARENT QU'ON A ENVIE D'ÊTRE
Comment faire de vrais choix
qui répondent aux besoins de nos enfants ainsi qu'aux nôtres ?
Devant les difficlités que nous rencontrons avec nos enfants,
cherchons à comprendre ce qui se joue en nous.
Pour ne plus se sentir coupable de ne pas y arriver
et retrouver la liberté d'être le parent que nous avons envie d'être
organisée par CARRÉ PSY, association de psychothérapeutes
contact 09 54 99 04 30 ou contact@carre-psy.com
Réservation préférable
CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT
MERCREDI 22 OCTOBRE 2008 à TOURS à 20 H 30
PAS FACILE D'ÊTRE LE PARENT QU'ON A ENVIE D'ÊTRE
Comment faire de vrais choix
qui répondent aux besoins de nos enfants ainsi qu'aux nôtres ?
Devant les difficlités que nous rencontrons avec nos enfants,
cherchons à comprendre ce qui se joue en nous.
Pour ne plus se sentir coupable de ne pas y arriver
et retrouver la liberté d'être le parent que nous avons envie d'être
organisée par CARRÉ PSY, association de psychothérapeutes
contact 09 54 99 04 30 ou contact@carre-psy.com
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