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Godelieve - Luxembourg

Je crois que la citation "s'il-te plaît" vient de Bert Hellinger ?  En tout cas çà ne passe pas chez moi !  Je peux éventuellement dire, "si tu veux bien, ou, es-ce que tu peux" mais "s'il-te plaît ne passe pas,
c'est comme une supplique.  J'ai réfléchi au pourquoi, eh bien, tout simplement parce-que je ne sais pas demandé, pas par arrogance, j'espère en tout cas, mais parce-qu'il n'y avait personne à qui demander ou  que je savais que les personnes présentes ne pouvaient pas ou ne savaient pas donner ce dont j'avais besoin.  Donc silence et demande bloquée.   De ce fait, c'est difficile à demander,  je ne demande jamais 
et j'ai même difficile à recevoir.  Après introspection, j'ai compris qu'alors j'existais pour l'autre, sentiment que je ne connais pas.
Donner et rendre service m'est facile, car c'est un programme de survie que j'ai bien développé.  Soit utile et on te tolèrera.....
Intéressant, comme quelques mots peuvent faire émerger des choses.


Réponse de Christiane

Bert Hellinger a utilisé cette formule "s'il te plaît" après restauration d'un mouvement interrompu ou pour favoriser cette restauration. Elle permet que la personne contacte le petit enfant en lui. et cela facilite des compréhensions comme tu as eues. Merci de ton témoignage et effectivement quand nous demandons à l'autre, nous existons. la demande fait même exister l'un et l'autre....


Heinz - Suisse

Belle découverte en vérité de pouvoir lier colère – amour – douleur.
Moment d’abandon dans la petite enfance, véhiculée toute une vie d’adulte.
Manque d’amour qui conduit aussi à s’acharner à faire pour prouver son amour et se faire aimer.
Vos réflexions sont une amorce puissante.

Réponse de Christiane

Merci. Le manque d'amour crée la douleur mais il est parfois plus facile de ressentir la colère que ce manque d'amour qui peut nous faire expérimenter un néant, un "désert" où la pulsion de mort est proche, tellement l'impuissance et la détresse sont grandes.
Nos manques nous amènent à mettre en place des programmes de compensation pour tenter de se faire aimer ; pour les uns, c'est un programme de perfection, pour d'autres c'est sauver les parents, pour d'autres, c'est réussir à tout prix. Tout cela n'est qu'amour conditionnel lié à des douleurs, des peurs, celles d'être rejetés, humiliés, abandonnés, trahis.
Notre existence pourrait être là pour nous permettre de défaire peu à peu ces conditionnements qui sont des freins à l'acceptation, la reconnaissance de qui nous sommes. Trouver la liberté d'aimer nos parents, notre histoire, de nous aimer tels que nous sommes et ainsi de retrouver le chemin de notre Vraie Nature qui est Amour inconditionnel.



Extrait d'un article de Virginie Megglé, psychanalyste - Guide du Mieux-Être

En général, même si nous avons couvé de la haine à l'égard de père et mère -ne serait-ce que pour réaliser la séparation et parachever "l'accoucement" - tout se passe avec le temps comme si  on avait besoin de les aimer plutôt que de les haïr, quelaues furent leur méchanceté et la gravité de leurs défaillances à notre endroit. Quand on a choisi de cultiver la vie. Quand on a eu la chance , le bonheur de pouvoir le faire aussi. Comme si haïr ses parents sans partage revenait à se haïr soi-même. Rien ne nous oblige à tout accepter sans discernement, mais rien ne nous autorise à tout rejeter avec haine. il ne s'agit pas de pardon. Mais de devenir  soi-même par delà les hostilités, avec nos ombres et nos lumières, nos contracdictions et nos complexités.
Apprrendre à mieux se connaître, et par contre coup, mieux comprendre les autres. C'est le rôle entre autres de la psychanalyse aujourd'hui qui nous permet de voir, ce que nous croyons ça-voir, que nous sommes ni tout à fait le même ni tout à fait un autre ; et que la séparation est indispensable, même si elle doit admettre de la haine.
C'est à ce prix que d'heureux et épisodiaues rapprochements, quelle qu'en soit la forme, pourront se produire.

La victoire de l'amour sur la haine et le détournement de ses pulsions agressives vers des buts "nobles" est la démarche de toute une vie. quand on est entré dans la haine, porté par un contrat familial, en sortir, apprendre à se soustraire à cette puissance qui nous affecte, à ne pas rester l'objet désigné d'un transfert appelle à la vigilance. Long apprentissage s'il en est un mais aussi ferment d'ententes qui préfèrement les relations d'amitié à celle d'initimitié.

Point de vue de Christiane : les constellations accélerent ce processus de rapprochement et de détachement par une expérience directe.



À lire quelques études sur les 5 conditions amoureuses du bonheur sur le site Chemin de Vie http://www.chemindevie.net/article-17348274.html

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