Traumatisme et hérédité

Publié le par Christiane Perreau

Article paru dans Néosanté de novembre N°83

Il y a seulement dix ans, personne n’aurait imaginé qu’un traumatisme psychologique pouvait laisser des traces tellement profondes qu’elles puissent se graver physiquement dans l’ADN et faire ainsi partie du bagage héréditaire transmissible.

Or depuis lors, comme Néosanté en a régulièrement rendu compte, de nombreuses recherches scientifiques ont révélé une altération de l’activité des gènes chez les personnes victimes de maltraitance durant leur enfance.

Une nouvelle étude effectuée à l’Université d’Harvard vient encore d’en apporter la confirmation : dans un groupe de volontaires de sexe masculin, ceux qui avaient été maltraités possédaient des spermatozoïdes dégradés par le processus chimique de méthylation. Selon les chercheurs, cet impact traumato-génétique pourrait se transmettre sur plusieurs générations.

 

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