Consteller, c'est révéler ces idées qui nous enferment

Publié le par Christiane Perreau

Nous sommes tous enfermés dans nos histoires, avec une vision étriquée et des idées fixes comme sauver notre mère, payer pour un ancêtre ou un acte dont nous nous sentons coupables. De telles idées nous anesthésient, nous évitant de vivre pleinement les situations douloureuses et inhibent notre capacité d’agir. Nous nous défendons, pour notre survie ou “la survie de l’égo” en mettant en place des stratégies d’évitement comme :
  • refouler la douleur ressentie lorsque nous avons perdu un enfant, un parent.
  • détourner notre attention d’un incident douloureux
  • remettre à plus tard pour gagner du temps avec les traumatismes
  • décider d’un concept comme “papa, je vais partir à ta place” quand le père suit son propre père par exemple dans la mort ou  “aimer, c’est souffrir” quand un fiancé est mort trop à la guerre ou dans un accident ou “plutôt être inconscient que vivant” quand la douleur est trop insupportable. Tous ces postulats permettent de  gérer la situation ingérable, de la mettre à distance ce qui est illusoire puisque l’incident n’a pas été accueilli, digéré, intégré.
De telles décisions contiennent de l’aberration , quelqu’un récemment me disait, sortant de sa transe hypnotique, “c’est absurde”  mais néanmoins, ces idées ont une certaine logique, propre aux circonstances dans lesquelles nous les décidons ou adoptons. Elles nous évitent de ressentir de l’anxiété, de la peur, de la honte, de l’insécurité, de la confusion, du chaos et dans ce sens, elles nous ont aidés à survivre.
Mais en même temps, nous nous bloquons dans des situations souffrantes et nous nous limitons dans notre maturité émotionnelle et psychique. En voulant éviter la souffrance, nous la faisons persister en lui donnant beaucoup d’unités d’attention, de vie !!!! Ce qui nous a permis de survivre à un moment devient un obstacle dans notre épanouissement.

Pour dénouer de tels mouvements, nous devons faire face à l’insécurité, à la confusion, au chaos. Regardez comme les premières images d’une constellation nous mettent en contact avec la confusion, la mort, les incompréhensions, les ruptures de liens, l’aberration ; nous assistons, par exemple, à des situations où une personne est dans la mort, la non-existence, alourdissant le déséquilibre de son système, que ce soit celui d’origine ou l’actuel, celui qu’elle a formé. Mais elle n'en est pas consciente. Elle est sous l'emprise de son système et de son besoin d'appartenance. elle ignore qu'elle se sacrifie en vain !

Le travail consiste alors à amener la personne à prendre conscience des mécanismes qui la bloquent dans le passé et de compléter le cycle resté en suspens, en vivant les émotions bloquées, refoulées. La personne accède à une compréhension holistique du conflit et retrouve ainsi de l’affinité pour les siens et elle-même. Elle peut alors remplacer les idées inconscientes et limitantes par de nouveaux principes conscients, alignés avec ses choix et son temps présent. Les phrases libératrices comme “je me retire de cette histoire ou j’ai assez payé ou tu es la grande et moi l’enfant” facilitent ce processus qui peut être renforcé par de nouvelles décisions comme “je prends ma place, je reste en vie et vis pleinement”.

Enfin, n’oublions pas que  nous sommes la Conscience illimitée, Une, indivisible, immuable, la Vacuité dont parlent les Bouddhistes qui s’est contractée et divisée dans diverses expériences, idées, oubliant qu’elle est le créateur de ces histoires.
Mais seule, la Conscience-Source a l’aptitude à se rendre inconsciente ou consciente, puissante ou impuissante.
C’est Vous et Vous seuls qui pouvez changer vos expériences, vos croyances, vos mécanismes par la prise de conscience...
 
Christiane Perreau.
 
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