Prendre le gain ou les pertes (1ère partie)

Publié le par Christiane Perreau

Prendre le gain ou les pertes (1ère partie)

 

Le gain, être en vie
 

Nous sommes nés d’un père biologique et d’une mère biologique ; ils nous ont transmis la vie, nous disons couramment « ils nous ont donné la vie ». C’est grâce à ce don que nous avons un corps et vivons cette existence, dans le monde des vivants. Ce don nous fait appartenir à une lignée biologique.
 
Nous sommes vivants grâce à ce père, cette mère et tous ceux qui les ont précédés. C’est un fait indéniable, que nous le voulions ou pas, qu’il nous plaise ou pas. Nous ne pouvons que constater que nous n’aurons jamais d’autres parents biologiques que ceux que nous avons eus. Ce lien de sang est un fait irréfutable ce qui le rend aussi puissant. Nous pourrions dire que c’est le gain, le bénéfice, « être vivant ».
 
Prendre les dettes, tentative d’équilibrer les bénéfices

Mais pour la majorité d’entre nous, un tel gain laisse un sentiment de dette ; nous avons reçu plus que nous ne pourrons jamais redonner et nous nous sentons redevables. Il n’est pas possible à un enfant de rétablir l’équilibre entre donner et recevoir vis à vis de ses parents. Ainsi avons-nous une dette envers eux.  Comment prendre ce gain d’être en vie sans vouloir compenser, sans culpabiliser ? La culpabilité est un sentiment difficile à éprouver que nous avons tendance à éviter. Et pour cela, nous sommes prêts à prendre leurs fardeaux, leurs traumatismes, au détriment de notre propre survie.
 
Grâce aux constellations qui nous donnent un accès direct et visuel à nos représentations mentales, nous prenons  conscience de nos  tendances à nous créer des obligations pour compenser ce déséquilibre et assurer notre survie. Il est difficile par exemple d’être plus épanouie que maman qui s’est sacrifiée toute sa vie, qui n’a pas pu vivre un amour heureux, qui a renoncé à une profession épanouissante !!! Nous avons la croyance invisible que nous ne pouvons pas être plus heureux que nos parents, nos grands parents, nos ancêtres l’ont été. “je ne mérite pas autant....” pourrait être un programme de base limitant de beaucoup d’entre nous.

Et quand le fait d’être en vie, sans avoir à payer, devient évident, c’est-à-dire qu’il est ressenti comme une expérience réelle, vivante et non intellectuelle, nous pouvons alors profiter d’être vivant et jouir du miracle de l’existence.

(à suivre)

Christiane Perreau

 

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